Sang et organes hematopoietiques
Antihemorragiques
Vitamine k et autres hemostatiques
Vitamine k
Attention
Ces informations ne peuvent en aucun cas se substituer à un diagnostic,une notice, une expertise médicale, au conseil d’un pharmacien ou à l’avis d’un professionnel de santé. CGU
Classe pharmacothérapeutique :
ANTI-HEMORRAGIQUES/VITAMINE K ET AUTRES HEMOSTATIQUES.
(B02BA01: sang, organes hématopoïétiques).
La vitamine K1 est un facteur indispensable à la synthèse hépatique de plusieurs facteurs de la coagulation (prothrombine, proconvertine, facteur antihémophilique B, facteur de Stuart, protéines C et S).
Si l'alimentation est équilibrée et le tube digestif fonctionnel, l'apport supplémentaire de la vitamine K1 est inutile.
En cas de carence (trouble de l'absorption ou de l'utilisation), le taux de ces facteurs diminue et un risque hémorragique devient possible.
L'effet de la vitamine K1 n'est pas immédiat, même lorsque celle-ci est administrée par voie veineuse.
Indications
Traitement et prophylaxie des hémorragies par carence en vitamine K.
Carence d'apport :
antibiothérapie à large spectre prolongée (destruction de la flore intestinale réalisant la synthèse de la vitamine K) ;
alimentation parentérale exclusive non supplémentée en vitamine K ;
prévention des hypoprothrombinémies des nouveaunés dont les mères sont traitées pendant la grossesse par des inducteurs enzymatiques (certains antiépileptiques ou certains antituberculeux)
Carence de résorption digestive (en effet, la vitamine K1 nécessite, pour être absorbée au niveau de l'intestin grêle, la présence de sels biliaires et de suc pancréatique) :
obstructions, fistules biliaires ;
atrésie des voies biliaires du nourrisson et du jeune enfant ;
syndrome de malabsorption (résection intestinale étendue, mucoviscidose, colite ulcéreuse, maladie de Crohn, dysenterie).
Hypoprothrombinémies :
induites par les anticoagulants oraux (antivitamines K) ;
induites lors d'une intoxication par les raticides
autres hypoprothrombinémies d'origine médicamenteuse, lorsqu'il est établi qu'elles résultent d'une interférence avec le métabolisme de la vitamine K1 (par exemple : céphalosporines contenant un radical MMT).