Antiulcéreux, inhibiteur de la pompe à proton ( IPP)
A02BC02
Voies digestives et metabolisme
Medicaments des troubles de l'acidite
Medicaments de l'ulcere peptique et du reflux gastro-oesophagien (rgo)
Inhibiteurs de la pompe a protons
Attention
Ces informations ne peuvent en aucun cas se substituer à un diagnostic,une notice, une expertise médicale, au conseil d’un pharmacien ou à l’avis d’un professionnel de santé. CGU
Indications
• Ulcère duodénal évolutif.
• Ulcère gastrique évolutif.
• Œsophagite par reflux gastro-oesophagien.
• Traitement au long cours du syndrome de Zollinger-Ellison.
Contre Indications
Hypersensibilité connue au pantoprazole et/ou à l'un des autres composants.
Effets indésirables Pantoprazole
FréquenceSystème organe
Fréquent(> 1/100 -< 1/10)
Peu fréquent(> 1/1.000 - < 1/100)
Rare(< 1/1.000 - > 1/10.000)
Très rare(< 1/10.000 y compris cas isolés)
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucopénie, thrombopénie
Affections gastro-intestinales
Douleurs abdominales hautes, diarrhées, constipation, flatulence
Nausées, vomissements
Sécheresse buccale
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Œdème périphérique
Affections hépato-biliaires
Atteintes hépatiques cytolytiques et ictériques sévères avec ou sans insuffisance hépato-cellulaire
Affections du système immunitaire
Réactions anaphylactiques, incluant le choc anaphylactique
Investigations
Elévation des enzymes hépatiques (transaminases, gamma-glutamyltranspeptidases), élévation des triglycérides, hyperthermie, hyponatrémie chez le sujet âgé
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgies
Myalgies
Affections du système nerveux
Céphalées
Vertiges, troubles de la vue (vision floue)
Affections psychiatriques
Dépression, hallucination, désorientation et confusion notamment chez des patients prédisposés et aggravation de ces symptômes, si préexistants
Affections du rein et des voies urinaires
Néphrite interstitielle
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Réactions allergiques à type de prurit et de rash cutané.
Urticaire, angio-oedème, réactions cutanées sévères telles que syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, syndrome de Lyell, photosensibilité
Autres
Gynécomastie
Précautions d'emploi
Mises en garde
Comme les autres anti-sécrétoires gastriques, le pantoprazole favorise le développement de bactéries intragastriques par diminution du volume et de l'acidité du suc gastrique.
Réactions d'hypersensibilité croisée possible avec les autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Précautions d'emploi
• En cas d'ulcère gastrique, il est recommandé de vérifier la bénignité de la lésion avant traitement.
• Chez l'enfant de moins de 12 ans, l'efficacité et la tolérance du pantoprazole dosé à 40 mg n'ont pas été étudiées.
• Sujet âgé : aucun ajustement des doses n'est nécessaire.
• Insuffisance rénale : aucun ajustement des doses n'est nécessaire.
• Insuffisance hépatique : chez le cirrhotique, la demi-vie d'élimination s'allonge jusqu'à 7 à 9 heures, l'aire sous la courbe (ASC) est multipliée par 6 à 8, mais les concentrations sériques maximales n'augmentent que légèrement (x 1,5) par rapport aux sujets sains. Il est conseillé d'administrer un comprimé tous les 2 jours.
• Chez les patients porteurs d'un syndrome de Zollinger-Ellison ou tout autre état pathologique hypersécrétoire justifiant un traitement au long cours, le pantoprazole, tout comme les autres antisécrétoires, peut diminuer l'absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) par hypo- ou achlorhydrie. Ce risque devrait être envisagé si les symptômes cliniques correspondants sont observés.
Interactions avec d'autres médicaments
Associations contre-indiquées
+ Atazanavir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'atazanavir.
Associations à prendre en compte
+ Kétoconazole, Itraconazole
Diminution de l'absorption digestive de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.
Il n'existe pas d'interaction avec les anti-acides administrés de manière concomitante.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène des inhibiteurs de la pompe à protons. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de ce médicament lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, à l'exception d'indications très restreintes et validées, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.
Allaitement
En l'absence d'études sur la sécrétion du pantoprazole dans le lait maternel, son utilisation doit être évitée au cours de l'allaitement.
Comment ça marche ?
Absorption et distribution
Le pantoprazole étant détruit en milieu acide, il s'administre par voie orale sous forme de comprimés enrobés gastrorésistants.
La concentration maximale est atteinte en 1 à 6 h, après prise unique d'un comprimé à 40 mg ; elle n'est pas modifiée par la prise concomitante de nourriture.
Après administration orale, la biodisponibilité absolue est de 70 à 80 % ; elle n'est pas modifiée après administration quotidienne réitérée.
Métabolisme et élimination
La demi-vie d'élimination plasmatique est d'une heure, le volume de distribution de 0,15 l/kg et la clairance de 0,1 l/h/kg. La fixation aux protéines plasmatiques est de 98 %.
Le pantoprazole est presque exclusivement éliminé par biotransformation hépatique ; l'élimination rénale représente la voie principale d'élimination des métabolites (80 %), le reste étant excrété par voie digestive. Le métabolite principal est un dérivé O-déméthylé, circulant dans le plasma sous forme de sulfoconjugué, ce métabolite est également transformé en sulfone comme le pantoprazole ou en sulfure.
Le profil pharmacocinétique n'est pas modifié chez le sujet âgé et chez l'insuffisant rénal. Le pantoprazole est très faiblement dialysable.
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Le pantoprazole fait partie de la famille des IPP (inhibiteurs de la pompe à protons). Son action est liée à sa fixation sur la pompe à proton (appelée aussi H+K+-ATPase), située sur les cellules de la paroi de l’estomac, qui est impliquée dans la fin de la formation de l’acidité gastrique. De ce fait, le pantoprazole empêche, de façon réversible et dose dépendante, la sécrétion de base et stimulé d’acide au niveau de l’estomac. Les IPP augmentent, de façon réversible, la sécrétion de gastrine.
Indications
Chez l’adulte, le pantoprazole est indiqué dans les cas suivants :
Pour le dosage 20 mg
Traitement symptomatique du reflux gastro-œsophagien et des symptômes associés (pyrosis, régurgitations acides, douleurs à la déglutition), cicatrisation des œsophagites légères
Traitement d'entretien et prévention des récidives des œsophagites par reflux gastro-œsophagien
Traitement préventif des ulcères gastroduodénaux induits par les anti-inflammatoires non-stéroïdiens non sélectifs (AINS) chez les patients à risque pour lesquels un traitement anti-inflammatoire doit être poursuivi
Pour le dosage 40 mg
En association à une bithérapie antibiotique, éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale
Ulcère gastrique ou duodénal évolutif
Œsophagite par reflux gastro-œsophagien.
Traitement au long cours du syndrome de Zollinger-Ellison
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