Attention
Ces informations ne peuvent en aucun cas se substituer à un diagnostic,une notice, une expertise médicale, au conseil d’un pharmacien ou à l’avis d’un professionnel de santé. CGU
Indications
POSOLOGIE
TRAITEMENT ASSOCIE POSSIBLE
ADAPTATION POSOLOGIQUE (TRAITEMENT D'ENTRETIEN)
Greffes d'organes et de tissus, greffes de moelle osseuse
Doses initiales de 6 à 15 mg/kg/jour, avec décroissance progressive vers les doses d'entretien.
Ciclosporine seule, ou associée à des doses réduites de corticostéroïdes, éventuellement à de faibles doses d'azathioprine (voirMises en garde et précautions d'emploiPrécautions d'emploi)
Fonction du dosage régulier de ciclosporine dans le sang total et du rapport efficacité/tolérance.
Doses d'entretien
comprises entre 2 et
6 mg/kg/jour
Syndromes
Dose initiale :
Lorsque l'efficacité de la
Ces doses seront ajustées
néphrotiques
5 mg/kg/jour
ciclosporine en monothérapie
individuellement en fonction de
cortico-
2,5 mg/kg/jour en cas
est insuffisante, l'association
l'efficacité (protéinurie) et de la
dépendants et
d'insuffisance rénale pré-
ciclosporine-faible dose de
tolérance rénale
corticorésistants
existante
corticostéroïdes est possible,
(créatininémie), à la recherche
et recommandée chez les
de la dose minimale efficace.
Dose maximale chez
patients cortico-résistants.
Arrêt en cas d'inefficacité après
l'adulte :
3 mois.
5 mg/kg/jour
Dose maximale chez
l'enfant :
6 mg/kg/ jour
Psoriasis étendu et
Dose initiale :
Traitements locaux.
Fonction du rapport
sévère
2,5 mg/kg/jour
efficacité/tolérance, à la
recherche de la dose minimale
Dose maximale :
efficace.
5 mg/kg/jour
Arrêt en cas d'inefficacité après
6 semaines à 5 mg/kg/jour.
Dermatite atopique
Dose initiale :
Traitements locaux.
Fonction du rapport
sévère de l'adulte
2,5 mg/kg/jour
efficacité/tolérance.
5 mg/kg/jour pour les formes
particulièrement sévères
Interruption en cas de non-
réponse après 2 mois à 5
Dose d'entretien :
mg/kg/jour
2,5 à 5 mg/kg/jour
Dose maximale :
5 mg/kg/jour
Polyarthrite
Dose initiale :
Association aux corticostéroïdes à
Fonction du rapport
rhumatoïde active et
2,5 mg/kg/jour
faibles doses et (ou) aux anti-
efficacité/tolérance, à la
sévère
inflammatoires non stéroïdiens.
recherche de la dose minimale
Dose maximale :
efficace.
5 mg/kg/jour
Uvéites non
Dose initiale :
Association aux corticostéroïdes à
Dose initiale poursuivie, en
infectieuses sévères
5 mg/kg/jour
faibles doses.
tenant compte de la tolérance,
jusqu'à la rémission des
phénomènes inflammatoires et
l'amélioration de l'acuité
visuelle.
Aplasies médullaires
Dose initiale :
- Association possible aux
La posologie initiale sera
acquises sévères
6 mg/kg/jour
stéroïdesdans les aplasies
ensuite adaptée pour maintenir
sévères (polynucléaires
des taux résiduels
neutrophiles compris entre 200 et
correspondant à 150 ng/ml de
500/mm3).
ciclosporine dans le sang total.
- Association aux stéroïdes et/ou
parfois au sérum
antilymphocytaire dans les
aplasies très sévères (<200/mm3).
Greffes d'organes et de tissus, greffes de moelle osseuse.
La ciclosporine, lorsqu'elle représente le premier traitement immunosuppresseur utilisé, doit être administrée préalablement à la greffe de moelle osseuse ou à la transplantation d'organe (4 à 12 h). Dans certains cas (greffe de moelle osseuse), un calcul de la dose efficace peut être rapidement obtenu par la détermination de la cinétique après administration d'une dose-test initiale, avant la greffe.
La valeur de la concentration minimale de ciclosporine, déterminée le matin, juste avant l'administration d'une nouvelle dose (To) doit se situer (les dosages étant effectués par une méthode déterminant spécifiquement la ciclosporine inchangée) dans une fourchette comprise entre 100 et 300 ng/ml dans le sang total. Cette fourchette varie en fonction du type de greffe et de la période de prescription.
• Psoriasis
Une dose initiale de 5 mg/kg/jour est justifiée lorsque la gravité du psoriasis rend nécessaire un effet rapide.
• Polyarthrite rhumatoïde
Une durée de traitement de 12 semaines peut être nécessaire pour atteindre une pleine efficacité.
• Aplasies médullaires acquises
Arrêter le traitement par la ciclosporine en l'absence de réponse hématologique, au moins partielle, après trois mois.
En cas de réponse hématologique à la fin du troisième mois, poursuivre le traitement à la même dose jusqu'au sixième mois, puis diminuer très progressivement la dose.
En cas de rechute, la ciclosporine sera prescrite à la dose qui aura induit la première rémission.
Mode d'administration
Voie orale.
Les capsules peuvent être soit avalées intactes, soit mâchées (avec un grand verre d'eau).
Compte tenu d'interférences avec la pharmacocinétique de la ciclosporine, très variables d'un patient à l'autre, l'emploi de jus de pamplemousse est formellement déconseillé.
Contre indications
Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :
Contre-indication COMMUNE A TOUTES LES INDICATIONS :
• Hypersensibilité à la ciclosporine ou à l'un des excipients.
• Millepertuis, Stiripentol, Bosentan, Rosuvastatine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) .
En cas d'occlusion intestinale, en raison de la présence d'hydroxystéarate de macrogolglycérol.
Contre-indications specifiques
Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cassuivants :
Syndromes néphrotiques
• Infections mal contrôlées.
• Antécédents d'affections malignes ou affections malignes évolutives.
Psoriasis
• Patients antérieurement traités par l'arsenic (liqueur de Fowler).
• Patients ayant présenté des kératoses pré-épithéliomateuses ou des carcinomes cutanés sous puvathérapie.
• Insuffisance rénale, hypertension artérielle non contrôlée, infections mal contrôlées, antécédents d'affections malignes ou affections malignes évolutives.
• Insuffisance hépatique.
Dermatite atopique - Polyarthrite rhumatoïde
• Insuffisance rénale, hypertension artérielle non contrôlée, infections mal contrôlées, antécédents d'affections malignes ou affections malignes évolutives.
Uvéites - Aplasies médullaires
• Insuffisance rénale, hypertension artérielle non contrôlée.
Effets indésirables Sandimmun
Effets indésirables fréquents
• Insuffisance rénale qui peut être de 2 types :
o aiguë, réversible, dose-dépendante, pouvant simuler une crise de rejet chez le transplanté rénal,
o néphrotoxicité chronique avec fibrose interstitielle.
• Hypertension artérielle.
• Elévation transitoire de la bilirubinémie, des phosphatases alcalines et des gamma-GT.
• Hypomagnésémie.
• Elévation de l'uricémie et éventuellement crise de goutte.
• Elévation légère, réversible des lipides sanguins.
• Tremblements des extrémités.
• Paresthésies survenant en début de traitement et se manifestant par des sensations de brûlure des pieds et des mains.
• Hypertrichose.
• Œdème du visage et signes de rétention hydrosodée (notamment en cas de greffe de moelle osseuse).
• Hypertrophie gingivale (favorisée par une mauvaise hygiène bucco-dentaire et l'utilisation de certaines dihydropyridines).
• Troubles gastro-intestinaux (anorexie, nausées, vomissements, diarrhée).
Effets indésirables rares ou exceptionnels
• Algies polyarticulaires, manifestations bilatérales et symétriques évocatrices d'algodystrophie, crampes musculaires.
• Troubles neurologiques centraux, essentiellement crises convulsives, plus rarement encéphalopathie avec syndrome confusionnel, coma, ataxie, troubles visuels rares, rarement oedème papillaire, secondaire à une hypertension intracrânienne, exceptionnellement cécité corticale.
• Neuropathies périphériques, parésies.
• Troubles hématologiques: anémie, thrombocytopénie, plus rarement: syndrome hémolytique et urémique, d'origine microangiopathique (avec anémie et thrombocytopénie).
• Acné, alopécie.
• Hyperkaliémie.
• Hépatotoxicité avec ictère et cytolyse.
• Pancréatite.
• Eruption cutanée.
Des syndromes lympho-prolifératifs et des tumeurs cutanées ont été rapportés, avec une fréquence et une distribution comparables à celles constatées avec d'autres immunosuppresseurs.
Précautions d'emploi
Mises en garde
• Le traitement par la ciclosporine doit être prescrit avec prudence en cas d'hyperuricémie ou d'hyperkaliémie.
• Eviter les apports supplémentaires en potassium (y compris alimentaires) et les diurétiques d'épargne potassique.
• En raison de la présence d'un dérivé de l'huile de ricin, risque de sensibilisation, notamment chez l'enfant de moins de 3 ans.
• L'attention du prescripteur est attirée sur la différence de biodisponibilité entre les différentes formulations de ciclosporine et sur la confusion possible lorsque la prescription est faite sous le nom de principe actif.
• En cas de conversion du traitement SANDIMMUM vers une autre formulation de ciclosporine, il convient d'établir un suivi approprié de la ciclosporinémie, de la créatininémie et de la tension artérielle.
• Du fait du risque accru de survenue de cancer cutané, il est fortement déconseillé aux patients de s'exposer de façon prolongée au soleil sans protection, ou de traiter de façon concomitante un patient par ciclosporine et PUVA-thérapie, ou irradiation UVB.
Précautions d'emploi
• Précautions générales
o La créatininémie doit être dosée préalablement au traitement.
o Une élévation, généralement dose-dépendante et réversible, de la créatininémie et de l'urée sanguine est fréquemment observée lors du traitement : elle en représente la complication potentielle la plus sérieuse.
o Surveiller attentivement la fonction rénale durant le traitement.
o Surveiller attentivement la tension artérielle pendant toute la durée du traitement.
o On peut observer une augmentation de la bilirubinémie et des concentrations sanguines des enzymes hépatiques : surveiller attentivement ces paramètres.
o Tenir compte de la teneur en alcool, chez les personnes souffrant de maladie de foie, d'alcoolisme, d'épilepsie de même que chez les femmes enceintes ou qui allaitent et les enfants.
• Greffes d'organes et de tissus, greffes de moelle osseuse
Greffes d'organes et de tissus, greffes de moelle osseuse
Précaution d'emploi : Association à d'autres immunosuppresseurs.
Conduite à tenir : Utiliser des doses réduites d'autres immunosuppresseurs.
Effet de l'association : Majoration de l'immunosuppression avec risque d'infections et éventuellement de syndromes lymphoprolifératifs.
• Autres indications
Syndromes néphrotiques - Polyarthrite rhumatoïde Psoriasis - Uvéites - Aplasies médullaires acquises
Dermatite atopique
Précaution d'emploi :
o Le contrôle de la fonction rénale doit être effectué par dosage de la créatinine plasmatique toutes les 2 semaines, pendant les 3 premiers mois puis toutes les 4 semaines.
Conduite à tenir : En cas d'augmentation de plus de 30 % par rapport à la créatininémie basale, réduire la dose de 25 à 50 %. Si cette augmentation persiste malgré la réduction de la dose, interrompre le traitement.
o Surveillance orientée.
Conduite à tenir : En cas d'apparition d'un syndrome lymphoprolifératif, arrêter le traitement.
o Surveillance tensionnelle.
Conduite à tenir : En cas d'hypertension résistant au traitement antihypertenseur, interruption de SANDIMMUM.
• Précautions liées à une indication spécifique
Syndromes néphrotiques
Précaution d'emploi :
o En cas d'insuffisance rénale sévère initiale.
Conduite à tenir : Commencer par 2,5 mg/kg/jour et contrôler la créatininémie plus souvent.
o Au-delà d'un an de traitement, il est recommandé d'effectuer une biopsie rénale, même si la créatininémie n'est pas modifiée.
• Psoriasis
o En cas de lésions cutanées non caractéristiques et/ou suspectes, effectuer une biopsie avant de commencer le traitement.
o Les associations avec les psoralènes et les rétinoïdes n'ont pas été étudiées.
o Les patients sous SANDIMMUM doivent éviter tout traitement concomitant par PUVAthérapie, ou par irradiation UVB. Chez les patients atteints de psoriasis sévères, traités par la ciclospo-rine, et ayant déjà reçu la PUVAthérapie, le risque de cancer cutané hors mélanome apparaît plus élevé.
o L'expérience de l'utilisation de SANDIMMUM dans cette indication est limitée chez l'enfant.
• Dermatite atopique
Précaution d'emploi : à éviter en cas d'infection active à Herpes simplex, jusqu'à disparition des signes cliniques.
Toutefois, la survenue d'une infection de ce type en cours de traitement ne nécessite pas son arrêt, à l'exception des formes sévères.
• Polyarthrite rhumatoïde
En cas d'association à un anti-inflammatoire non stéroïdien (ou d'augmentation de la dose de ce dernier), les dosages de la créatinine doivent être effectués de façon plus rapprochée.
Effet de l'association : addition des effets néphrotoxiques.
• Uvéites
Suivi sur le plan général en plus de la surveillance ophtalmologique.
Il appartient à l'ophtalmologiste de s'assurer que ce suivi sur le plan général est mis en place.
L'expérience de l'utilisation de SANDIMMUM dans cette indication est limitée chez l'enfant.
• Aplasies médullaires acquises
Précaution d'emploi : association aux globulines antilymphocytaires.
Effet de l'association : risque d'infections et d'éventuels lymphomes.
Ce médicament NE DOIT GÉNÉRALEMENT PAS être utilisé dans les cas suivants :
• en association avec le jus de pamplemousse, l'érythromycine, la nifédipine, les diurétiques épargneurs de potassium seuls ou associés, l'orlistat, les sels de potassium, le modafinil, l'amiodarone (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) .
Interactions avec d'autres médicaments
Médicaments néphrotoxiques
L'utilisation conjointe de médicaments ayant une toxicité rénale propre augmente le risque de néphrotoxicité. Si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale.
Les médicaments concernés sont représentés notamment par les produits de contraste iodés, les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, certains antiviraux tels que la pentamidine, le foscarnet, les "ciclovirs", la ciclosporine ou le tacrolimus.
Médicaments hyperkalémiants
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.
L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en oeuvre les précautions recommandées.
Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.
Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments déjà mentionnés dans ce chapeau.
Associations contre-indiquées (voir rubrique Contre-indications)
+ Millepertuis administré par voie orale
Diminution des concentrations plasmatiques de ciclosporine, en raison de son effet inducteur enzymatique, avec risque de baisse d'efficacité, voire d'annulation de l'effet, pouvant entraîner un risque de rejet.
En cas d'association fortuite, ne pas interrompre brutalement la prise de millepertuis, mais contrôler les concentrations sanguines de ciclosporine avant puis après l'arrêt du millepertuis.
+ Stiripentol
Augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur (inhibition de son métabolisme hépatique).
+ Bosentan
Diminution importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et augmentation des concentrations sanguines de bosentan.
+ Rosuvastatine
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, ou de néphrotoxicité, par diminution du métabolisme de la rosuvastatine.
Associations déconseillées (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)
+ Jus de pamplemousse
Augmentation de la biodisponibilité de l'immunosuppresseur.
+ Érythromycine
Augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie (inhibition du métabolisme hépatique de la ciclosporine).
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt du macrolide.
+ Nifédipine
Risque d'addition d'effets indésirables à type de gingivopathie.
Utiliser une autre dihydropyridine.
+ Diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés) (sauf en cas d'hypokaliémie)
Hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).
+ Sels de potassium (sauf en cas d'hypokaliémie)
Hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).
+ Orlistat
Diminution des concentrations sanguines de ciclosporine par diminution de son absorption intestinale, avec risque de perte de l'activité immunosuppressive. Prendre l'Orlistat à distance de la ciclosporine (au moins 3 heures). Contrôle renforcé des dosages sanguins de ciclosporine, notamment en début d'association et lors d'augmentation éventuelle de la posologie d'Orlistat.
+ Modafinil
Risque de diminution des concentrations sanguines et de l'efficacité de la ciclosporine.
+ Amiodarone
Augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine par diminution de son métabolisme, avec risque d'effets néphrotoxiques.
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie de la ciclosporine pendant le traitement par l'amiodarone.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antagonistes du calcium : décrit pour la nicardipine, le diltiazem, le vérapamil
Augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine par inhibition de son métabolisme hépatique.
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.
+ Colchicine
Augmentation des effets indésirables neuromusculaires de la colchicine. Surveillance clinique et biologique (dosage des CPK). Ne pas dépasser quelques jours de traitement par la colchicine.
+ Danazol
Augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine par inhibition de son métabolisme hépatique.
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine et adaptation de sa posologie pendant l'association et après son arrêt avec contrôle de la fonction rénale.
+ Inducteurs enzymatiques : anticonvulsivants (carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne, phosphénytoïne, primidone) ; efavirenz, névirapine, rifabutine, rifampicine.
Par extrapolation à partir de la rifampicine.
Diminution des concentrations sanguines et de l'efficacité de la ciclosporine (augmentation de son métabolisme hépatique).
Augmentation de la posologie de l'immunosuppresseur sous contrôle des concentrations sanguines. Réduction de la posologie après l'arrêt de l'inducteur.
+ Antiprotéases : amprénavir, darunavir, fosamprénavir, indinavir, nelfinavir, ritonavir, saquinavir, atazanavir, lopinavir, tipranavir.
Augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine (par inhibition de son métabolisme hépatique).
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de sa posologie pendant l'association et après son arrêt.
+ Atorvastatine
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'atorvastatine).
Utiliser des doses plus faibles d'hypercholestérolémiant. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.
+ Simvastatine
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de la simvastatine).
Ne pas dépasser la dose de 10 mg de simvastatine. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.
+ Fluconazole, itraconazole, kétoconazole
Augmentation possible des concentrations sanguines de ciclosporine (inhibition de son métabolisme hépatique) et de la créatininémie.
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.
+ Macrolides : décrits pour l'azithromycine, la clarithromycine, la josamycine, la midécamycine et la roxithromycine
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie (inhibition du métabolisme hépatique de la ciclosporine).
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.
+ Pristinamycine
Augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie. Mécanisme invoqué : inhibition du métabolisme de la ciclosporine.
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.
+ Méthotrexate
Augmentation de la toxicité du méthotrexate et de la ciclosporine avec augmentation de la créatininémie : diminution réciproque des clairances des deux médicaments.
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine et de méthotrexate, contrôle de la fonction rénale et adaptation des posologies pendant l'association et après son arrêt.
+ Clindamycine
Diminution des concentrations sanguines de ciclosporine avec risque de perte de l'activité immunosuppressive.
Contrôle renforcé des dosages sanguins de ciclosporine et augmentation éventuelle de sa posologie.
+ Analogues de la somatostatine (lanréotide, octréotide)
Avec la ciclosporine administrée par voie orale, diminution des concentrations plasmatiques de ciclosporine (diminution de son absorption intestinale).
Augmentation des doses de ciclosporine sous contrôle des concentrations plasmatiques et réduction de la posologie après l'arrêt du traitement par lanréotide ou octréotide.
+ Lercanidipine
Augmentation modérée des concentrations plasmatiques de ciclosporine et augmentation plus notable des concentrations de lercanidipine.
Décaler les prises des deux médicaments. Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, et adaptation, si nécessaire, de sa posologie pendant l'association et après son arrêt.
+ Voriconazole
Augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.
+ Quinupristine-dalfopristine
Augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur (inhibition de son métabolisme hépatique).
Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.
+ Ticlopidine
Diminution des concentrations sanguines de ciclosporine.
Augmentation de la posologie de la ciclosporine sous contrôle des concentrations sanguines. Réduction de la posologie en cas d'arrêt de la ticlopidine.
+ Acide fusidique
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant le traitement et après son arrêt.
+ AINS
Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
Surveiller la fonction rénale en début de traitement par AINS.
+ Sulfinpyrazone : Diminution des concentrations sanguines de ciclosporine par augmentation de son métabolisme par la sulfinpyrazone. Contrôle des concentrations sanguines de ciclosporine et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par sulfinpyrazone et après son arrêt.
+ Terbinafine : Diminution des concentrations sanguines de ciclosporine par augmentation de son métabolisme par la terbinafine. Contrôle des concentrations sanguines de ciclosporine et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par terbinafine et après son arrêt.
+ Sirolimus
Augmentation des concentrations sanguines de sirolimus par la ciclosporine. La néphrotoxicité de la ciclosporine est également augmentée lors de l'association. Il est recommandé d'administré le sirolimus 4 heures après la ciclosporine. Contrôle de la fonction rénale, pendant l'association et après son arrêt.
+ Everolimus
Augmentation des concentrations sanguines d'évérolimus par la ciclosporine. La néphrotoxicité de la ciclosporine est également augmentée lors de l'association. Dosage des concentrations sanguines d'évérolimus, éventuellement adaptation de la posologie et contrôle de la fonction rénale, pendant l'association et après son arrêt.
+ Chloroquine
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie. Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt de la chloroquine.
+ Fénofibrate
Risque d'augmentation de la néphrotoxicité de la ciclosporine. Surveillance clinique et biologique de la fonction rénale, pendant et après l'association
Associations à prendre en compte
+ Aminosides
Augmentation de la créatininémie plus importante que sous immunosuppresseur seul avec majoration du risque néphrotoxique.
+ Amphotéricine B (voie IV)
Augmentation de la créatininémie plus importante que sous ciclosporine seule (synergie des effets néphrotoxiques des deux substances).
+ Azathioprine
Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.
+ Cimétidine ≥ 800 mg/j
Augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine (inhibition du métabolisme hépatique de la ciclosporine) avec risque d'effets néphrotoxiques.
+ Cytotoxiques
Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.
+ Diurétiques thiazidiques et apparentés
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des concentrations sanguines de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.
+ Globulines antilymphocytaires
Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.
+ Méthylprednisolone (voie IV)
Augmentation possible des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie. Mécanisme invoqué : diminution de l'élimination hépatique de la ciclosporine.
+ Prednisolone (et par extrapolation, autres corticoïdes)
Augmentation des effets des corticoïdes : aspect cushingoïde, réduction de la tolérance aux glucides (diminution de la clairance des corticoïdes).
+ Triméthoprime (seul ou associé)
Triméthoprime par voie orale : augmentation de la créatininémie avec diminution possible des concentrations sanguines de ciclosporine.
Triméthoprime par voie IV : la diminution des concentrations sanguines de ciclosporine peut être très importante avec disparition possible du pouvoir immunosuppresseur.
+ Vaccins vivants atténués
Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
En particulier, utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
Grossesse et allaitement
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène mais des effets embryo et foetotoxiques (voir rubrique Données de sécurité précliniques).
En l'absence d'effet tératogène chez l'animal un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet à ce jour les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique l'utilisation de la ciclosporine sur des effectifs limités n'a apparemment révélé aucun effet malformatif à ce jour.
Toutefois des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition au cours de la grossesse.
Ont été retrouvés, chez des enfants nés de patientes traitées par ciclosporine au long cours, une prématurité et un retard de croissance intra-utérin; toutefois la part respective du traitement et de la maladie n'est pas évaluée.
En conséquence l'utilisation de la ciclosporine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement
En raison du passage dans le lait maternel, l'allaitement maternel est déconseillé en cas de traitement par la ciclosporine.
Effet sur la conduite de véhicules
La quantité d'alcool contenue dans ce médicament peut altérer votre capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Comment ça marche ?
La solution buvable et les capsules de SANDIMMUN sont bioéquivalentes. La concentration sanguine maximale, obtenue entre 1 et 6 heures.
La ciclosporine est distribuée, pour une grande part, dans l'espace extravasculaire. Dans le sang, la répartition est la suivante: 33-47 % dans le plasma, 10-20 % dans les leucocytes et 41-58 % dans les hématies. Dans le plasma, 90 % environ de la ciclosporine sont liés aux protéines, principalement les lipoprotéines.
La ciclosporine est fortement métabolisée. Les voies principales de biotransformation relèvent de monohydroxylation, de dihydroxylation et de N-déméthylation oxydante.
L'élimination est essentiellement biliaire, avec seulement 6 % de la dose, après administration orale, excrétés dans l'urine; 0,1 % seulement est excrété dans l'urine sous forme de principe actif inchangé.
Après administration orale, l'élimination sanguine est biphasique avec une première phase alpha rapide (temps de demi-vie 1,2 heure), suivie d'une deuxième phase bêta plus longue (approximativement de 6 à 20 heures).
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Contre Indications
Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :
Contre-indication COMMUNE A TOUTES LES INDICATIONS :
• Hypersensibilité à la ciclosporine ou à l'un des excipients.
• Millepertuis, Stiripentol, Bosentan, Rosuvastatine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) .
En cas d'occlusion intestinale, en raison de la présence d'hydroxystéarate de macrogolglycérol.
Contre-indications specifiques
Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cassuivants :
Syndromes néphrotiques
• Infections mal contrôlées.
• Antécédents d'affections malignes ou affections malignes évolutives.
Psoriasis
• Patients antérieurement traités par l'arsenic (liqueur de Fowler).
• Patients ayant présenté des kératoses pré-épithéliomateuses ou des carcinomes cutanés sous puvathérapie.
• Insuffisance rénale, hypertension artérielle non contrôlée, infections mal contrôlées, antécédents d'affections malignes ou affections malignes évolutives.
• Insuffisance hépatique.
Dermatite atopique - Polyarthrite rhumatoïde
• Insuffisance rénale, hypertension artérielle non contrôlée, infections mal contrôlées, antécédents d'affections malignes ou affections malignes évolutives.
Uvéites - Aplasies médullaires
• Insuffisance rénale, hypertension artérielle non contrôlée.
Augmentation des concentrations plasmatique d’afatinib par augmentation de son absorption par la ciclosporine.
Il est recommandé d’administrer la ciclosporine le plus à distance possible de l’afatinib, en respectant de préférence un intervalle de 6 heures ou de 12 heures par rapport à la prise d’afatinib.
Augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine, par diminution de son métabolisme hépatique, avec risque d'effets néphrotoxiques.
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie de la ciclosporine pendant le traitement par l'amiodarone.
Amphotericine b
A prendre en compte
Avec l'amphotéricine B administrée par voie IV : augmentation de la créatininémie plus importante que sous ciclosporine seule (synergie des effets néphrotoxiques des deux substances).
Analogues de la somatostatine
Précaution d'emploi
Avec la ciclosporine administrée par voie orale : baisse des concentrations sanguines de ciclosporine (diminution de son absorption intestinale).
Augmentation des doses de ciclosporine sous contrôle des concentrations plasmatiques et réduction de la posologie après l'arrêt du traitement par l'analogue de la somatostatine.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Précaution d'emploi
Risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme de l'hypocholestérolémiant).
Ne pas dépasser la posologie de 10mg/jour d'atorvastatine. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint à cette posologie, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Dosage des concentrations sanguines de la ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt du macrolide.
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt de la chloroquine.
Risque d’addition des effets indésirables neuromusculaires et augmentation de la toxicité de la colchicine avec risque de surdosage par inhibition de son élimination par la ciclosporine, notamment en cas d’insuffisance rénale préexistante.
Augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine par inhibition de son métabolisme hépatique.
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l’association et après son arrêt.
Diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés)
Association DECONSEILLEE
Hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).
Diurétiques hypokaliémiants
A prendre en compte
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des concentrations sanguines de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée. Egalement, risque d'hyperuricémie et de complications comme la goutte.
Augmentation des concentrations sanguines de l’évérolimus par la ciclosporine. La néphrotoxicité de la ciclosporine est également augmentée lors de l’association.
Dosage des concentrations sanguines d’évérolimus, éventuellement adaptation de la posologie et contrôle de la fonction rénale, pendant l’association et après son arrêt.
D’une part, risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par augmentation des concentrations d’ézétimibe ; d’autre part, possible augmentation des concentrations de ciclosporine.
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Dosage des concentrations sanguines de la ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt du macrolide.
Augmentation modérée des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et augmentation plus notable des concentrations de lercanidipine.
Décaler les prises des deux médicaments. Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, et adaptation si nécessaire de sa posologie pendant l'association et après son arrêt.
Augmentation de la toxicité du méthotrexate et de la ciclosporine avec augmentation de la créatininémie : diminution réciproque des clairances des deux médicaments.
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine et de méthotrexate. Adaptation posologique si nécessaire pendant l'association et après son arrêt.
Avec la méthylprednisolone administrée par voie IV : augmentation possible des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie. Mécanisme invoqué : diminution de l'élimination hépatique de la ciclosporine.
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Dosage des concentrations sanguines de la ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt du macrolide.
Mifamurtide
CONTRE-INDICATION
Risque d'atteinte des macrophages spléniques et des cellules phagocytaires mononuclées.
Diminution des concentrations sanguines de ciclosporine par diminution de son absorption intestinale, avec risque de perte de l'activité immunosuppressive.
Prendre l'orlistat à distance de la ciclosporine (au moins 3 heures). Contrôle renforcé des dosages sanguins de ciclosporine, notamment en début d’association, et lors d’augmentation éventuelle de la posologie de l’orlistat.
Pitavastatine
CONTRE-INDICATION
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, ou de néphrotoxicité, par diminution du métabolisme de la pitavastatine.
Pour une quantité de potassium > à 1 mmol/prise, hyperkaliémie potentiellement létale, notamment chez l'insuffisant rénale ( addition des effets hyperkaliémiants).
Augmentation des effets de la prednisolone : aspect cushingoïde, réduction de la tolérance aux glucides (diminution de la clairance de la prednisolone).
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, ou de néphrotoxicité, par diminution du métabolisme de la rosuvastatine.
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Dosage des concentrations sanguines de la ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt du macrolide.
Augmentation des concentrations sanguines de sirolimus par la ciclosporine. La néphrotoxicité de la ciclosporine est également augmentée lors de l’association.
Il est recommandé d’administrer le sirolimus 4 heures après la ciclosporine. Contrôle de la fonction rénale, pendant l’association et après son arrêt.
Sulfinpyrazone
Précaution d'emploi
Diminution des concentrations sanguines de ciclosporine par augmentation de son métabolisme par la sulfinpyrazone.
Contrôle des concentrations sanguines de ciclosporine et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par sulfinpyrazone et après son arrêt.
Diminution des concentrations sanguines de ciclosporine.
Contrôle des concentrations sanguines de ciclosporine et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par terbinafine et après son arrêt.
Diminution des concentrations sanguines de ciclosporine.
Augmentation de la posologie de la ciclosporine sous contrôle des concentrations sanguines. Réduction de la posologie en cas d'arrêt de la ticlopidine.
Avec le triméthoprime (seul ou associé) par voie orale : augmentation de la créatininémie avec diminution possible des concentrations sanguines de ciclosporine.Avec le trimethoprime (seul ou associé) par voie IV : la diminution des concentrations sanguines de ciclosporine peut être très importante avec disparition possible du pouvoir immunosuppresseur.
Augmentation des concentrations sanguines de la ciclosporine (diminution de son métabolisme hépatique), et majoration du risque de gingivopathies.
Dosage des concentrations sanguines de la ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l’association et après son arrêt.
Classe pharmacothérapeutique : Autres médicaments ophtalmologiques.
Code ATC : S01XA18
Mécanisme d'action et effets pharmacodynamiques
La ciclosporine (également appelée ciclosporine A) est un polypeptide cyclique immunomodulateur possédant des propriétés immunosuppressives.
La ciclosporine a également montré des effets anti-inflammatoires. Des études chez l'animal indiquent que la ciclosporine inhibe le développement de réactions à médiation cellulaire. Il a été démontré que la ciclosporine inhibait la production et/ou la libération de cytokines pro-inflammatoires, notamment l'interleukine 2, un facteur de croissance des lymphocytes T. La ciclosporine est également reconnue pour réguler positivement la libération de cytokines anti-inflammatoires.
Efficacité et sécurité clinique
L'efficacité et la tolérance d'IKERVIS ont été évaluées dans deux essais cliniques de phase III, randomisés, en double insu, contrôlés versus placebo, menés chez des patients adultes présentant une kératoconjonctivite sèche (syndrome de l'oeil sec) répondant aux critères de l'International Dry Eye Disease Workshop (DEWS).
Dans l'étude I, qui a évalué 492 patients, les patients devaient présenter à l'inclusion une affection modérée à sévère avec une kératite de grade 2 à 4 sur l'échelle modifiée d'Oxford, et au moins un symptôme oculaire (brûlure, sensation de corps étranger, prurit, douleur oculaire, sécheresse oculaire, ou vision trouble) de grade >= 2 sur une échelle de sévérité en 4 points. Dans l'étude II, l'efficacité et la tolérance d'IKERVIS ont été évaluées chez 246 patients présentant une kératite de grade 4 sur l'échelle modifiée d'Oxford (0 absence, 5 très sévère) et une symptomatologie modérée à sévère objectivée par un score OSDI (Ocular Surface Disease Index) >= 23 (0 absence, 100 très sévère).
Les patients des études I et II ont reçu de façon randomisée IKERVIS ou le placebo à raison d'une goutte par jour dans chaque oeil pendant 6 mois. L'étude II a été poursuivie pendant 6 mois supplémentaires et durant cette phase d'extension en ouvert, tous les patients ont reçu IKERVIS comme seul traitement, à raison d'une goutte par jour.
Réponse clinique
Dans ces 2 études, les patients traités par IKERVIS à raison d'une goutte par jour dans chaque oeil, ont présenté une amélioration statistiquement significative de leur kératite.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec IKERVIS dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique pour le syndrome de l'oeil sec, également appelé kératoconjonctivite sèche (voir rubrique Posologie et mode d'administration pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
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Indications
· Greffes d'organes et de tissus :
o prévention du rejet du greffon, y compris dans la phase initiale de transplantation hépatique ;
o traitement du rejet, chez des patients initialement traités par d'autres protocoles immunosuppresseurs (pour éviter les risques associés à une immunodépression trop forte).
· Greffes de moelle osseuse :
o prévention du rejet après greffe ;
o traitement préventif ou curatif de la maladie du greffon contre l'hôte.
· Traitement de deuxième intention des syndromes néphrotiques corticodépendants et corticorésistants avec lésions glomérulaires minimes, ou hyalinoses segmentaires et focales primitives.
La ciclosporine peut être prescrite :
o pour induire et maintenir une rémission ;
o pour maintenir une rémission induite par les corticoïdes permettant le plus souvent la réduction ou la suppression de la corticothérapie.
· Formes étendues et sévères de psoriasis, en cas d'inefficacité, d'intolérance ou de contre-indications des traitements classiques (puvathérapie, rétinoïdes, méthotrexate).
· Formes sévères de dermatite atopique de l'adulte, en cas d'inefficacité, d'intolérance ou de contre-indications des traitements classiques (photothérapie et/ou photochimiothérapie).
· Formes actives et sévères de polyarthrite rhumatoïde en cas d'inefficacité, d'intolérance ou de contre-indications des traitements classiques, y compris le méthotrexate.
· Uvéites intermédiaires ou postérieures non infectieuses sévères, menaçant la vision, en cas d'échec de la corticothérapie.
· Traitement des aplasies médullaires acquises sévères ne pouvant bénéficier d'une greffe de moelle osseuse allogénique.
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Forts d’une histoire de plus de 65 ans d’existence, Les laboratoires LAPROPHAN sont le leader national de l’industrie pharmaceutique.
Dotés d’un portefeuille de plus de 260 spécialités couvrant l’ensemble des aires thérapeutiques, Les Laboratoires LAPROPHAN sont le partenaire privilégié des professionnels de la santé.
LAPROPHAN est le premier laboratoire pharmaceutique marocain à disposer d’un Centre R&D et à être couronnée par l’obtention de cinq brevets nationaux et internationaux d’invention et d’innovation.